Exposition « RECLAMER LA TERRE » au Palais de Tokyo
Le Palais de Tokyo exposera dans peu de temps de nombreux artistes pour sa nouvelle exposition « Réclamer la terre » qui se tiendra du 15 avril au 4 septembre 2022.L’artiste Kate Newby, artiste d’origine néo-zélandaise et mondialement connue, fera partie des créateurs exposés. Pour ce fait, le Palais de Tokyo étaità la recherche d’uneentreprise capable de lui fournir la matière premièreet de l’accompagner dans sa création.
La société Rairies Montrieux, fabriquant de matériaux en terre cuite, fut ravie d’apporter son savoir-faire et expertise pour collaborer à cet évènement artistique. Après avoir travaillé avec l’artiste Natsuko Uchino pour une exposition au Musée de l’Art Moderne de Paris (Les Flammes – L’âge de la céramique), c’est avec plaisir que Rairies Montrieux réitère l’expérience enparticipant à la création de cette œuvre avec l’artiste Kate Newby pour le Palais de Tokyo.
Kate Newby est diplômée de l’Elam School of Fine Arts d’Auckland. En 2012, elle a reçu le Walters Prize, la plus importante récompense pour l’art contemporain de son pays.
Elle réalise depuis le début des années 2010 des œuvres façonnées à la main, agencées à l’occasion d’interventions in situ. Son travail est exposé à l’international. Elle s’inspire des lieux et de l’environnement urbain, avec une attention toute particulière aux détails et aux traces discrètes témoignant d’usages informels de l’espace public. Elle observe les techniques spécifiques, écoute les histoires et s’imprègne de l’endroit où elle agit.
Pour sa prochaine œuvre, qui va être exposée au Palais de Tokyo, Rairies Montrieux a accueilli l’artiste en résidence. Kate Newby y a séjourné toute une semaine. C’est une expérience unique pour l’entreprise ainsi que l’artiste, qui était ravie du soutien et accueil par Rairies Montrieux. Kate Newby a travaillé sur cinq grands carrés de briques où elle a attaqué la terre avec une petite truelle, une perceuse ou encore d’outils spécialement conçus par les techniciens Rairies Montrieux. Sur cette œuvre, la créatrice a travaillé par petit coups, la terre étant crue et les briques humides. Il a fallu beaucoup d’investissement pour retirer la glaise.
L’approche est de travailler par soustraction la terre, qui habituellement est entassée afin de créer du volume, lors de construction de bâtiments par exemple. Par cet acte, d’enlever la matière, l’artiste tente d’attirer l’attention du spectateur sur l’essentiel. Elle a expliqué souhaiter que le spectateur puisse toucher l’œuvre.
L’artiste a trouvé cette rencontre enrichissante. Dès son arrivée à Durtal elle a été marquée par l’usure du vieux carrelage de terre cuites de la résidence du bout du monde ou encore par un mur de brique percuté et troué par des engins dans l’enceinte de la fabrique de Rairies Montrieux. Du côté entreprise le pari est aussi de taille, car l’entreprise a pour mission de démonter l’œuvre brique par brique, sécher artificiellement la matière pour la cuire et la livrer dans le temps imparti pour que les cinq œuvres prennent place au Palais de Tokyo.